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RUBIN DEMISSIONNE...
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Du rififi à l’association des maires de stations de montagne après le départ du secrétaire général
Nicolas Rubin, maire de Châtel, claque la porte de l’ANMSMNe pas reconnaître que notre association perd de l’envergure serait tourner le dos à une triste réalité. Pourtant convaincu hier de son utilité, [...] un doute omniprésent s’est installé dans mon opinion.» C’est par cette conclusion amère que Nicolas Rubin, maire de Châtel, président des maires de Haute-Savoie mais aussi de Savoie Mont Blanc, la puissante agence touristique des départements savoyards, ponctue son courrier informant le bureau de l’association des maires de stations de montagne (ANMSM). Il quitte son siège de «secrétaire général», titre qu’il jugeait «aussi pompeux qu’inutile.» L’annonce a suscité l’embarras de l’exécutif de l’ANMSM qui tenait mercredi son conseil d’administration à Paris. À commencer par le président, Charles Ange Ginésy, ancien maire de Péone (Valberg) et président du Département des Alpes-Maritimes. « Elle n’a pas été entérinée. On ne comprend pas. Les maires souhaitent qu’il reste en place », a réagi ce dernier.
Cette décision, Nicolas Rubin la mûrissait de longue date. Le processus de nomination d’un directeur pour l’ANMSM, poste qui avait disparu, a achevé de convaincre le démissionnaire qui reproche un manque de transparence. « Il était associé au départ, il a voté la création de ce poste qui a été confié à une agence de recrutement qu’il a validée » rétorque Ginésy. Maurice Désailloud, maire des Houches, présent à cette réunion précise qu’une « commission de recrutement » a été mise en place.
Sur une dizaine de candidatures, trois ont été retenues et, selon nos informations, c’est le directeur des services de la mairie du VIe arrondissement de Paris qui a été choisi. Coïncidence, le quartier où France Montagnes, bras armé promotionnel de l’ANMSM (qui le finance en grande partie), organisait son lancement de saison “Saint-Germain des neiges”. Événement qui cette année fait relâche, France Montagnes non plus n’étant pas au mieux de sa forme.
Après la démission du maire de Bourg-Saint-Maurice
Désailloud, regrettant « qu’un homme de poids comme Rubin » quitte le navire, estime que sa démission vise Ginésy. En effet, le maire de Châtel reproche la gouvernance actuelle et doute qu’il soit possible de cumuler les charges de président d’un département comme le 06 et de patron de l’ANMSM. Rubin est-il le seul à le penser ? Pour l’instant ses collègues ne sont pas sortis du bois. Mais le Savoyard Michel Giraudy, maire de Bourg Saint Maurice a déjà démissionné de la vice-présidence au printemps. « J’avais beaucoup à faire chez moi. Et c’est vrai je n’étais pas tout à fait d’accord avec la gouvernance. »
Depuis des années, bien avant la présidence Ginésy, l’ANMSM perd des adhérents. Elle fédère aujourd’hui 107 communes supports de stations sur 230 en France, dont 150 représentatives. Pour l’actuel président la baisse des dotations a pesé sur les finances de petites. Mais des grosses aussi sont parties : Chamonix, Megève, Samoëns, Les Carroz...
Rien ne va plus entre le Haut-Savoyard Nicolas Rubin, maire de Châtel, et le méridional Charles-Ange Ginésy, président de l’ANMSM et du Département des Alpes-Maritimes.
Député du Mont-Blanc, Xavier Roseren, déplore le peu de lisibilité d’une multitude de structures captant de l’argent public, fidèles à la propension administrative à la française : «Il y a aussi l’ANEM (association nationale des élus de montagne) et même l’ANETT (territoires touristiques). Il faut que les associations se regroupent, c’est du gâchis.» Le parlementaire haut savoyard fustige la gouvernance de l’ANEM, qui perd aussi des adhérents, estimant que son parti, La République En Marche, représentant la majorité est marginalisé dans sa gouvernance.
Antoine Chandellier
Le Dauphiné du 2 novembre 2018Et v'lan
le chef n'est pas bon
Moi, si
alors ..je pars
et voici les petits nouveaux
(DL 29 novembre 2018)
30 novembre 2018
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